Pour les géomètres, adopter la solution du drone pour réaliser ses relevés ne veut pas dire abandonner ses habitudes et se passer d’outils performants comme les scanners 3D. Au contraire, les drones sont des compléments aux outils existants du géomètre qui lui permettent d’aller plus loin et d’améliorer en même temps la qualité de ses relevés, son confort de travail et sa productivité.
Habitués aux scanners 3D pour réaliser leurs relevés depuis plusieurs années maintenant, les géomètres utilisent de plus en plus les drones dans leurs projets. Mais l’un ne remplace pas l’autre. Les 2 équipements sont bien différents dans leur éventail d’utilisation et s’avèrent complémentaires à bien des occasions.
Pour commencer, parmi les différences majeures, il faut retenir que les drones s’utilisent principalement en extérieur à l’inverse des scanners 3D qui peuvent être utilisés aussi bien en intérieur qu’en extérieur.
Autre différence évidente, les drones (à l'inverse des scanners 3D) permettent de réaliser des relevés aériens sur des parties peu ou pas accessibles par le géomètre : toitures, ouvrages de grande hauteur, falaises, terrains accidentés…
Troisième différence importante entre les 2 types d’équipements : la superficie qu’ils sont capables d’analyser ainsi que la rapidité d’acquisition associée. En effet, lorsqu’il est question de réaliser le relevé en extérieur d’une grande superficie de plus d’1 hectare par exemple, même si cela est techniquement possible avec un scanner 3D, l’opération peut prendre des jours pour arpenter la totalité de la zone. Avec un drone, le relevé topographique peut être réalisé en seulement quelques minutes et en un seul vol, le tout sans avoir à se déplacer.
La combinaison de ces 2 dispositifs est bien souvent très pertinente, d’autant plus que leurs rendus bruts sont similaires : nuages de points 3D, modèles 3D, ortho-mosaïques. En effet, notamment lorsqu’il s’agit d’effectuer une modélisation complète intérieure et extérieure de bâtiments d’assez grande hauteur, il est généralement nécessaire d’utiliser un scanner 3D en complément du drone. Le scanner 3D sera par exemple utilisé en intérieur et sur les parties basses de l’ouvrage et le drone sur les parties hautes et en extérieur.
Dans tous les cas, les 2 technologies génèrent des nuages de points et des fichiers compatibles au format .LAS que les géomètres sont totalement en mesure de recombiner et d’importer dans leurs logiciels habituels de modélisation comme Trimble Realworks (ou encore Trimble Business Center, Autocad, Microstation…).
L’intérêt d’utiliser ces 2 technologies dès que cela s’avère nécessaire est de permettre d’obtenir des relevés très fidèles à la réalité, très précis, exhaustifs puisqu’ils peuvent combiner nuage de point, couleurs et textures.
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