L’adoption des drones professionnels par les géomètres est de plus en plus importante en France. Rapidité des relevés, précision des informations collectées, amélioration de la sécurité des équipes, diversité des projets réalisés… nombreux sont les avantages à passer au drone pour produire les relevés topographiques. Mais au moment de passer le cap, certaines idées reçues freinent encore les géomètres à s’engager dans cette voie d’excellence.
Les drones professionnels sont arrivés à une maturité technologique exceptionnelle et sont désormais proposés à des prix cohérents pour les professionnels. Ils permettent aujourd’hui d’accompagner les géomètres au quotidien en simplifiant des tâches complexes, laborieuses et parfois risquées.
Si ces technologies étaient autrefois réservées à des applications militaires, leur démocratisation et le travail réalisé par les fabricants les ont rendues accessibles et intuitives pour une large variété de métiers.
Les atouts sont importants pour les géomètres et les topographes, mais l’utilisation de drones pâtit encore de certaines idées reçues que nous pensions pertinent de détailler et d’expliquer ici:
Idée reçue n°1 : “La formation pour devenir télépilote est trop complexe.”
La législation française et plus particulièrement la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile) impose en effet aux professionnels de disposer d’un “Brevet de télépilote drone” pour exercer dans les règles. Mais devenir télépilote n’est ni complexe, ni fastidieux pour le géomètre qui veut ajouter une expertise et un atout de taille dans son offre.
En effet, l’obtention du brevet nécessite bien le passage d’un examen théorique et la participation à une formation pratique. Mais en principe, le brevet peut être obtenu à l’issue d’une préparation en accéléré de 5 jours en centre de formation.
Cette formation s’organise comme suit :
- Une phase théorique de 2 jours : pour connaître la législation générale et spécifique sur l’utilisation des drones, les équipements, dispositifs et systèmes présents sur un drone, les principes de navigation, les procédures élémentaires… Cette partie théorique est évaluée par un examen final au sein des services de la DGAC comportant 60 questions, auquel il faut avoir un minimum de 45 bonnes réponses. Vous aurez accès à une plate-forme d'entraînement en ligne entre la formation et le passage de l’examen.
- Une phase pratique de 3 jours : pour manipuler les drones, effectuer des manœuvres de base, des procédures d’urgence, se familiariser avec les interfaces et les modes de vol. Cette partie pratique est alors évaluée par un formateur habilité par la DGAC.
Fréquemment, les géomètres qui se posent la question de passer le brevet de télépilote drone sont réticents à l’idée de bloquer 5 jours dans leur agenda. Mais ce temps est largement rattrapé dans les mois suivants et en quelques projets réalisés avec leur drone.
Idée reçue n°2 : “On ne peut pas voler partout, c’est trop compliqué.”
Et bien oui, on ne peut pas voler partout, comme on l’entend et sans limite. Mais c’est loin d’être compliqué pour faire décoller son drone et travailler l’esprit tranquille. En effet, suivant la typologie des lieux, la réglementation varie. On peut donc voler presque partout, mais il est impératif au préalable d’avoir fait une vérification sur les plateformes en ligne dédiées à cela. En fonction de la zone que vous souhaitez survoler et de la hauteur plafond à laquelle vous souhaitez voler, il suffira le plus souvent d’une simple déclaration en ligne. Dans les autres cas une demande d’autorisation sera exigée.
Ce qui change pour le géomètre par rapport aux approches classiques, c'est qu’en adoptant le drone, il doit anticiper davantage son planning en fonction du type de zone de vol. Mais en s’y prenant entre cinq et quinze jours (selon la zone) à l’avance, il est tout à fait possible d’obtenir les autorisations de vol nécessaires (hors cas particuliers des sites industriels sensibles, des sites militaires, des aéroports ou d’événements particuliers …)
Idée reçue n°3 : “Ça va être un casse-tête de jongler avec la météo.”
Tous les appareils volants sont bien évidemment soumis aux conditions météorologiques : vent et pluie en premier lieu. Mais de nos jours les drones peuvent être en vol même lorsque la météo n’est pas totalement clémente. En effet, le matériel est de plus en plus robuste face aux éléments et l’intelligence embarquée est en mesure de compenser en temps réel les perturbations imposées au drone.
De plus, la rapidité d'exécution des relevés en drone est un vrai atout. Les relevés réalisés avec les drones ne prennent en principe que quelques dizaines de minutes même lorsqu'il y a plusieurs hectares à scanner. Il n’est donc pas nécessaire d’avoir des fenêtres de météo favorable très étendues pour travailler sereinement.
Idée reçue n°4 : “Les compétences pour réaliser les vols et les traitements vont être complexes à acquérir”
Là aussi, toutes les évolutions apportées par les fabricants de matériels et les éditeurs de logiciels ont permis de rendre la technologie accessible au plus grand nombre, en particulier aux géomètres qui disposent d’une solide formation topographique.
Planification de vols automatiques, capteurs anti-collisions, prise en compte de la topographie du terrain, retours autonomes au point de départ… autant de fonctions qui rendent les vols extrêmement simplifiés, automatisés et sécurisés.
Côté traitement, le plus important est de disposer d’un ordinateur doté d’une puissance de calcul suffisante, les logiciels métiers se chargeront du reste, tout en offrant bien entendu au géomètre la capacité de contrôle de la précision de son rendu.
Vous réfléchissez à l’idée de vous équiper d’un drone et de passer votre brevet de télépilote ? Vous avez encore quelques questions restées sans réponse ? Prenez contact avec notre équipe dès maintenant, nos experts topographes et télépilotes sont là pour vous accompagner et identifier clairement vos besoins.